Les jeux vidéos Fremium et Free to play.

Dans un monde qui commence à se dématérialiser petit à petit, les éditeurs de jeux vidéo font tout pour s’adapter. À travers les smartphones et les tablettes, ils offrent aux joueurs plusieurs options d’accès mais aussi plusieurs modèles de consommation. Le domaine du divertissement mobile propose aujourd’hui des titres qui attirent par le biais de la gratuité. Les jeux Freemium et Free to play en sont de grands exemples. A voir le succès des jeux vidéos qui offre ces modèles économiques, ils méritent qu’on s’y intéresse de près.

Des jeux en ligne gratuits ou presque

Si les jeux gratuits sur internet, tout type confondu, ont souvent séduit les joueurs, les développeurs ont pu s’en trouver, quelquefois, moins ravis. Effectivement, bien que leur titre puissent recevoir une portée positive, la gratuité totale n’est pas assez rentable d’après eux. La publicité ne parvient à la financer que rarement et, comme on dit trivialement, la réputation nourrit rarement son homme.

Fort heureusement, l’explosion des smartphones et des appareils mobiles a permis d’exploiter d’autres modèles économiques de jeu. Ainsi, tout en restant dans cet esprit d’offrir un jeu en ligne gratuit, le modèle Freemium a vu le jour. Il ne concerne pas que le mobile mais il s’y est tout particulièrement étendu. Dans ses débuts, il s’agit de jeux accessibles gratuitement, mais qui deviennent payants à un certain niveau, à l’image du Super Mario Run de 2015. Peu de temps après, le concept de Free to play fait son apparition. Il offre un accès gratuit à la totalité du jeu. Toutefois, il propose aux joueurs des possibilités d’achats d’objets ou de compétences spéciales appelés in-app, à l’instar des Skins. Tout cela dans le but de booster leurs performances.

Des modèles économiques validés par les joueurs

Depuis quelques années, les plateformes de jeux gratuits sur internet se focalisent majoritairement sur ces deux modèles. Bien que les Freemium et Freeplay semblent être différents au départ, ils sont actuellement compris comme un seul et même concept. En effet, pour éviter de refroidir les joueurs, la plupart des développeurs ont abandonné l’idée de faire payer les niveaux. « Donnez leur ça et ils voudront ça ». Les internautes se sont tellement habitués à la gratuité qu’ils perdent de vue que derrière les musiques, les films, les jeux, il y a de vrais gens, de vrais studios, de vrais auteurs et de vrais travailleurs qui passent du temps. L’expression « on rase gratis » a toujours ses limites. D’ailleurs, si un jeu Freemium vous plait au point que vous grogniez qu’il ne soit pas totalement gratuit, c’est qu’il a réussi à vous intéresser suffisamment pour dépenser une poignée d’euros pour encourager ses développeurs.

Pour trouver ce type de jeu, il vous suffit d’aller sur les plateformes dédiées aux jeux gratuits online. Les sites consacrés aux jeux gratuits sur internet comme Play Store et Apple Store proposent des légions de jeux F2P. De plus, ces derniers concernent plusieurs genres de jeux gratuits. Allant des FPS aux jeux de MMO ou juste les jeux simplistes tels que Candy crush, le Free to Play plait. Ne ratez pas nos tops et nos articles à venir sur le sujet.

Des modèles récents qui rapportent gros

Bien que les premiers modèles de jeu nés avec internet aient rencontré du succès, ils n’étaient pas rentables. Du coup, ils étaient souvent ou moyens ou mauvais, ou destinés à trouver un modèle pour se financer. Aujourd’hui, on trouve encore quelques jeux de cette première génération, mais les portails qui fleurissaient, il y a encore 10 ans, se font de plus en plus rares. Même la pub suffit rarement à les financer. L’heure est au Freemium et au Free to play. Le gratuit hybridé. Cela permet de dégager de vraies énergies pour créer car les développeurs et les éditeurs ont, au moins, au bout la perspective de pouvoir réussir. Du même coup, les jeux sont meilleurs. Avec les téléphones portables, les micro-games aussi ont trouvé un regain d’intérêt. Cela conditionne des développements plus raisonnables dans le temps et mieux maîtrisés. On s’adapte à la réalité de « l’appareil » et voilà un autre débouché pour le marché des jeux vidéo gratuits de qualité.

Aujourd’hui, les modèles de jeu mobiles Freemium ou Free to play représentent environ 90% des revenus générés par les plateformes Play Store et Apple Store. Le Free to play a engendré, à lui seul, plus de 17 milliards d’euros durant l’année 2016 d’après l’étude SuperData. La création d’un système de paiement virtuel à part entière est une alternative souvent adoptée dans ce modèle de jeu. D’après les développeurs de jeu, les monnaies virtuelles se vendent mieux que les systèmes classiques de paiement par carte. Que ce soit par achat de jetons ou achat direct. Effectivement, elles permettent de fidéliser les utilisateurs et leur faciliter la vie. Par conséquent, grâce à ce confort, ils sont plus attirés à payer, sans trop se soucier du prix.

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